Eeillen et Ieros s’était retrouvés dans le grand vestibule de l’hôtel de ville. Après que la jeune femme se soit présentée, Ieros répond à ses questions tout en admirant la demoiselle, émerveillé par tant de finesse et de douceur dans ses traits.
« Je serais ravi de vous suivre. Je ne suis pas d’ici, et ne suis pas habitué à ces endroits plutôt peuplés. »
Il accepta l’invitation de la jeune femme et vînt s’asseoir près d’elle, sur le banc qu’elle lui proposa. Il remarqua alors les nombreux tableaux. Là où il avait toujours travaillé, il n’avait eut que rarement l’occasion d’en observer. Il avait l’habitude des tablettes, des stèles, de cette stèle. La table lui réapparu. Le dragon qui y était dessiné se fit aussi clair que les inscriptions gravées. L’entrevue avec le dragon de la veille lui revînt en mémoire. Il chassa ces deux souvenirs lorsque la jeune femme se leva pour jeter un coup d’œil par la fenêtre. Il la regardait, pensif. Lorsqu’elle se rassit, elle tourna la tête vers lui. Leur visage était si proche, Ieros tourna vivement la sienne, passant sa main dans ses cheveux. Elle parla après. Ieros lui répondit quelque peu hésitant.
« Je me nomme Ieros Prometheus. Mes parents étaient tous deux nobles d’après ce que l’on m’a dit. Je n’ai nulle idée de leur fonction excepté qu’ils étaient archéologues de renom. J’ai peu à peu grandit au milieu de fouilles, de découvertes. J’ai appris à comprendre le passé. Si je suis là, c’est pour trouver des réponses qui semblent s’éloigner de jours en jours. »
Ieros la regarda, toujours et encore surpris de la finesse de traits.
« Quant à mon brusque départ, j’avais reconnu un dragon. Sans vouloir en dire d’avantage sur ce que je ne sais pas, c’est un dragon qui a influencé mon départ vers cette ville. Voilà pourquoi je voulais à tous prix rencontrer celui-ci. Mais passons, notre entrevue, quoique non inintéressante, fut vaine. »